Arrivée Aeropuerto Ezeiza - Bs As - Jour 1

Publié le par Anahita


6h du mat : Cela fait 13h que j'attends la fin de ce vol. Un air de bienvenue flotte autour de moi et j'en oublie l'atrophie complète de mes fessiers ainsi que la douleur chronique de mon coccyx ...

Je me dépêche d'en finir avec les formalités passeport et bagages. Je sais que Sarah m'attend dehors. 
Je lui ai exigé un petit dejeuner des plus local, la pauvre, je me sens cruelle. 
Mais elle est là avec son thermos de thé tout chaud, un gros pull et une echarpe tricotée par son pote. 
Avec mon t-shirt et mes lunettes de soleil, je me sentais hors sujet. Avec 3°C sur le sol argentin, en effet je faisais plus que touriste minable.

On sort et vite un taxi qui nous transporte vers le centre de la capitale. 
Il fait peut etre frais mais j'ouvre la fenêtre et respire le "bon air" de Buenos Aires. Hihi Ca y est j'y suis.
Notre periple commence et je suis dejà euphorique.
El taxista commence à nous mettre du son, du gros. lol Se llama Cumbia. La musique la plus pourrie selon Sarah. Le mec etait plutot happy. C'est son groupe qui joue. Alors on ecoute les paroles et on chante. 
Il est 6h30. Buenos Aires se réveille sûrement et nous, avec des gueules de deterrées, on se dit que la journée qui se lève est la plus incroyable qui soit.

7h : arrivée à l'hotel réservé par ma sis. 40 pesos la nuit pour 2 (soit 10€ )
Seulement en gros, sur la porte, est écrit : Horarios de comercio 8h-22h et il est à peu près HORS DE QUESTION avec le froid qu'il fait qu'on se pèle les roubignoles comme deux boludas sur le perron de l'hotel.
Donc on sonne. J'ai cette impression que la sonnerie résonne dans tout l'hotel mais je m'en cague complet, on avait prévenu de notre arrivée matinale. Pauvres occupants... Mon majeur est quasi empegué sur le bouton tellement je m'acharne jusqu'à l'arrivée de cette fille.
Elle nous parle un argentin à l'accent français. Comme par hasard. Elle vient de Rennes.
Elle part de l'hotel dans qqs minutes, nous explique que tout le monde dort ici et que personne n'est la. Comme elle laisse sa chambre d'ici peu, elle nous propose de nous y installer en attendant 8h...
Et voila, l'hotel est des plus modestes. La douche tombe sur le siege des toilettes ce qui est assez peu pratique pour se laver. On se cogne toutes les 2 minutes au lavabo derrière. Que du bon quoi...

9h : promenade sur les avenues de la ville. Il fait tjs froid mais tellement beau. Cette impression comme j'aime à dire de ultima estacion antes la punta del mundo 
Nous sommes ds le quartier de San Telmo, quartier bohème, assez pauvre mais magique. J'ai du mal à dire pauvre. C'est autre chose. Je n'ai certes pas ce regard assez objectif sur le pays au contraire de Sarah. Ca fait que qqs heures que je suis sur le territoire alors je ferme ma gola et je continue mon chemin.

La faim, en Ghobadi qui se respecte, commence dejà à nous torturer, et nous prenons un enorme desa"ch"uno sur l'avenida 9 de Julio, l'avenue la plus large du monde. Tout au bout l'ambassade française qui coupe l'avenue. Le bâtiment est magnifique et je comprends l'entêtement des français à ne pas détruire l'édifice (en vue d'allonger l'avenue afin d'en faire aussi la plus longue du monde) ah c'est bon d'être francais! jeje
9-de-Julio.jpgDSCF1566.jpg

Plus tard, par hasard on assiste à une mini manif sur la plaza de la Constitucion. 
Impression de "La Historia Oficial" sans comprendre pourquoi. 
J'aime ce pays sans même le connaître vraiment. J'ai envie de luchar con ellos sans même être argentine. 
Qué mundo increible sans vouloir decir de mierda... 
La utopie reste le bonheur de los que sueñan. N'est ce pas? :)

Je commence à observer : les petits vieux calés au soleil avec leur journal lançant des "che boludo" à leur voisin hilare, les enfants trop chous, les femmes incroyablement belles et les mecs tout simplement canons. 
A ce sujet, la proportion de beaux mecs au mètre carré dépasse l'entendement. Avis aux intéressé(e)s!
Les gens discutent et leur accent m'enchante.

Dans la rue la pauvreté marque. 
Les cartoneros qui s'occupent de trier le carton parmi les montagnes de poubelles laissées sur le trottoir.
Les petits vendeurs de barrettes, agendas dans les rames de métro même. 
Les multiples SDF qui dorment au soleil ou qui se chauffent autour d'un feu à côté d'un vieux rail de train.

Je ne peux pas prendre cette misère en photo. Ca me dépasse. Pauvre petite que je suis...

On file se coucher. Il est 14h. Un cabaret de travestis nous attend pour la premiere soirée. Lol

 

Publié dans Argentina

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